L’allergie, qu’elle soit saisonnière ou quotidienne, est un véritable calvaire pour ceux qui en souffrent. Ces 40 dernières années, on a pu constater une forte augmentation des phénomènes allergiques dans les pays industrialisés, et l’allergie est ainsi devenue un problème de santé publique. On estime aujourd’hui que 30 % de la population occidentale serait concernée, soit 10 fois plus que dans les années 70 !
L’allergie est une réaction inappropriée du système immunitaire : elle correspond à une perte de la tolérance vis-à-vis de substances, a priori inoffensives, appelées allergènes. La localisation et l’intensité de ces réactions sont très variables d’un individu à l’autre. Réactions qui peuvent être très discrètes et se manifester par l’apparition de rougeurs sur la peau, ou potentiellement mortelles, comme le choc anaphylactique…
Les types de manifestations :
• les allergies alimentaires ;
• l’asthme ;
• l’eczéma atopique ;
• la rhinite allergique ;
• certaines formes d’urticaire ;
• le choc anaphylactique.
Les causes et les origines des allergies dépendent de nombreux facteurs : le mode de vie et l’alimentation occidentale, l’environnement, l’excès d’hygiène, la pollution de l’air, le stress et la prédisposition génétique en sont les principaux.
Les scientifiques ont mis au point des molécules appelées « anti-histaminiques » qui permettent de réduire considérablement les symptômes des allergies. Des techniques de désensibilisation sont aussi proposées dans certains cas bien précis, l’administration régulière d’allergène en quantité infime ayant pour but de diminuer la sensibilité de l’individu à l’allergène ciblé.
Le saviez-vous ?
La nature nous offre certaines alternatives aux traitements médicamenteux. La quercétine, molécule présente dans l’oignon, ainsi que l’huile essentielle d’estragon et de camomille romaine peuvent être utilisées comme antihistaminiques naturels. Le curcuma, l’andrographis, le poivre noir et la bromélaïne de l’ananas ont un puissant effet anti-inflammatoire.
Notre flore digestive et les cellules sur lesquelles elle est implantée ont une importance capitale pour optimiser la réponse immunitaire d’un individu allergique et améliorer son cadre de vie. L’apport de probiotiques ciblés permet de renouveler la flore digestive. L’apport de glutamine est aussi préconisé pour le renouvellement cellulaire de la paroi intestinale.
Un foie en bonne santé participe aussi à réduire l’intensité des symptômes. Il convient alors de le détoxifier (chardon marie, radis noir, artichaut…) et de stimuler son renouvellement (desmodium) régulièrement (tous les 3 mois) pour optimiser son efficacité.
Zoom sur les oméga 3
De nouvelles études montrent que les acides gras polyinsaturés de notre alimentation, oméga 3 et oméga 6, peuvent influer sur les affections allergiques. Les oméga 3 diminuant les inflammations et les oméga 6 contribuant à leur augmentation, un subtil équilibre est nécessaire au quotidien pour optimiser une bonne réponse allergique et réduire de manière significative la réponse inflammatoire de chaque profil d’allergie. Or, on a constaté un important déséquilibre dans les populations occidentales (25 fois plus d’oméga 6 que d’oméga 3), qui s’explique notamment par les mauvaises habitudes alimentaires de notre société…
Une consommation régulière d’oméga 3 (huile de colza, huile de noix, sardine, hareng, thon, etc.) est donc préconisée pour moduler la réponse allergique. L’enfer de l’allergie n’est donc pas une fatalité. Grâce à ces conseils, il est possible de réduire l’intensité des symptômes et leur fréquence d’apparition.
Préservez votre flore et votre foie, préférez les oméga 3… sans oublier que la santé est d’abord dans l’assiette !